Il est naturel, il protège nos oreilles et pourtant, il fait souvent parler de lui… Le cérumen, cette petite substance jaune-brune produite dans notre conduit auditif, joue un rôle essentiel. Mais lorsqu’il s’accumule en excès, il peut se transformer en véritable obstacle à une bonne audition, et devenir un facteur d’isolement pour de nombreuses personnes – notamment les seniors et les porteurs d’aides auditives classiques.

Baisse de l’intelligibilité des voix, sensation d’oreille bouchée, inconfort ou même douleur : les bouchons de cérumen sont à l’origine de nombreux désagréments, souvent sous-estimés. Et dans certains cas, ils rendent les aides auditives classiques moins efficaces.

Faut-il se résigner à mal entendre ou à nettoyer ses oreilles en permanence ? Pas nécessairement. Certaines technologies comme la bi-conduction du son, utilisée par Spokeo, permettent de transmettre la voix même si le conduit auditif est partiellement obstrué.

Dans cet article, découvrez ce qu’est le cérumen, pourquoi il peut poser problème, qui est concerné, et surtout, quelles solutions existent aujourd’hui pour améliorer le confort auditif au quotidien.

Qu’est-ce que le cérumen ?

Le cérumen : un mécanisme naturel de protection

Le cérumen est une sécrétion naturelle produite par les glandes du conduit auditif. Il forme une barrière contre les agressions extérieures comme la poussière, les bactéries ou l’humidité, tout en empêchant le dessèchement de la peau. Sa texture collante lui permet de piéger les impuretés, qui sont ensuite évacuées naturellement grâce aux mouvements de la mâchoire.

Quand le mécanisme se dérègle

Mais il arrive que ce processus naturel s’enraye. L’usage fréquent de coton-tiges, un conduit auditif étroit ou coudé, ou encore le port régulier d’écouteurs ou d’appareils auditifs peuvent favoriser l’accumulation de cérumen. Ce dernier se compacte alors et forme un bouchon, gênant l’audition et provoquant parfois des douleurs ou des vertiges.

Pourquoi certains en produisent plus ?

Des causes individuelles et physiologiques

La production de cérumen varie d’une personne à l’autre. Elle peut être influencée par des facteurs génétiques, la forme du conduit auditif (étroit, coudé ou poilu), ou encore l’âge, qui rend le cérumen plus sec et difficile à éliminer. Des troubles cutanés comme l’eczéma ou le psoriasis peuvent aussi en modifier la texture. Enfin, l’usage quotidien d’appareils intra-auriculaires peut perturber l’évacuation naturelle du cérumen.

Les populations à risque

Les seniors, dont l’élimination naturelle du cérumen est moins efficace, sont particulièrement exposés. Les enfants, aux conduits plus étroits, ainsi que les personnes porteuses de prothèses auditives, souvent confrontées à un effet de bouchon, le sont également. Sans oublier les personnes à mobilité réduite, qui rencontrent parfois des difficultés à effectuer un nettoyage régulier, ou les travailleurs exposés à des environnements poussiéreux, comme les ouvriers du bâtiment ou les agriculteurs.

Quels sont les effets d’un bouchon ?

Une perte auditive temporaire mais perturbante

Un bouchon de cérumen peut provoquer une sensation d’oreille bouchée, une baisse brutale de l’audition – parfois d’un seul côté – ou encore une altération des sons perçus, rendant les voix étouffées ou moins compréhensibles. Même si cette perte est temporaire, elle peut avoir un impact important sur la vie sociale et le bien-être, en particulier chez les personnes âgées ou malentendantes.

Quand le cérumen gêne bien plus que l’audition

Les conséquences ne s’arrêtent pas là. La pression exercée sur le tympan peut générer des douleurs, des acouphènes (bourdonnements ou sifflements), voire des vertiges. Ces symptômes nuisent à la concentration, perturbent l’équilibre et peuvent générer fatigue ou irritabilité au quotidien.

Pourquoi les aides auditives sont parfois inefficaces

Les bouchons : l’ennemi silencieux des prothèses auditives classiques

Lorsque le conduit auditif est obstrué, les prothèses auditives classiques deviennent beaucoup moins performantes. Le cérumen peut bloquer les embouts, déformer les sons perçus, entraîner des pannes répétées ou obliger à des réglages constants. À terme, cette accumulation de contraintes pousse parfois certains utilisateurs à abandonner totalement leur appareil.

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La bi-conduction : contourner l’obstacle physique

Certaines technologies plus récentes permettent de contourner ce type de gêne grâce à une approche combinée : la conduction aérienne, qui passe par l’oreille, et la conduction osseuse, qui transmet le son via les os du crâne. Même si le conduit auditif est partiellement bouché, la voix de l’interlocuteur reste compréhensible.

C’est notamment le cas de Spokeo, qui repose sur ce principe. Cette double transmission permet de mieux percevoir les voix sans subir l’effet de résonance typique d’une oreille obstruée.

Une approche plus douce, non intrusive

Autre avantage de ce type de dispositif : il ne s’insère pas dans l’oreille. Cela réduit les risques d’aggraver un bouchon ou de provoquer une gêne. Cette simplicité d’usage est particulièrement appréciée par les personnes âgées ou celles ayant un conduit auditif sensible.

Conclusion : bouchons de cérumen et audition, une réalité à ne pas minimiser

Le cérumen joue un rôle protecteur, mais lorsqu’il devient excessif, il peut nuire à l’audition, au confort et au lien social. Chez certaines personnes, notamment les porteurs d’aides auditives, les conséquences peuvent être importantes.

Des solutions innovantes comme Spokeo, basées sur la bi-conduction, permettent aujourd’hui d’offrir une alternative efficace, même en présence de bouchons.